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Description:
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À Lorient, le Festival Interceltique se tient jusqu’au 13 août dans les rues de la ville. Il met à l’honneur l’interceltisme, avec ses valeurs de rencontre, d’échange et de partage. Un grand mélange de cultures celtes, anciennes et actuelles, pour faire durer la tradition le plus longtemps possible. De notre envoyée spéciale à Lorient L'un des temps forts de ce festival, c'est la grande parade des nations celtes qui se tient le premier dimanche d'août. Un défilé dans les rues de Lorient où 74 formations différentes se succèdent devant le public. Après une ouverture avec les drapeaux des nations celtes et le Bagad de Lann-Bihoué, c'est parti pour plusieurs heures de musique et de danse. « Regardez tout ce monde. Même les pays celtes, les asturiens, les Galiciens, les Irlandais, il y a toujours autant de monde. Le public est toujours aussi nombreux. C'est super. »
Christophe Le Govic est le président du bagad de Lorient. Pour lui, la grande parade, c'est un moment essentiel de partage : « La grande parade, c'est vraiment un moment important pour tous les sonneurs : pouvoir défiler, voir un public super nombreux. Pour les jeunes par exemple, c'est quelque chose qui donne envie de rentrer dans un bagad cette parade. Finalement, on est beaucoup dans le groupe à avoir vu quand on était tout petit, avec des yeux émerveillés, les bagadou défiler, que ça soit évidemment le bagad de Lann-Bihoué qui ouvre la parade tous les ans, ou bien le bagad de Lorient par exemple. Donc, c'est vraiment un moment important pour chacun d'entre nous. » Côté public comme côté artiste, la grande parade rassemble toutes les générations. C'est le tout premier festival d'Aselys, six ans : « Je n'aime pas trop quand tout le monde me regarde. En tout cas, je sais qu'il n'y a pas ma maman parce qu'elle est en train de danser aussi comme moi. » À lire aussiLe bagad Kemper, mélange d'héritage et de modernité Heureusement, certains sont des habitués de la grande parade, comme Anthony : « Moi, je ne suis pas drapeau. Donc c'est moi qui mène l'équipe. Je suis le chef de l'étape, tout le monde me suit. Quand je m'arrête, ils s'arrêtent. Quand je repars, ils repartent. C'est moi qui donne le tempo, et puis il ne faut pas laisser trop d'écart. C'est toujours le même plaisir, toutes les nations celtes se retrouvent ici, il y a les enfants, c'est intergénérationnel. » Ou encore Marylou qui est présente tous les ans depuis la première édition en 1971 : « Je suis entrée dans un cercle en 1958, j'avais 25 ans. Je suis aussi émue de porter le costume. Pour moi, c'est tellement un honneur vis-à-vis de mes ancêtres. Et je porte un costume qui appartenait à une vieille personne qui me l'a offert. Vous voyez, il y a toute une histoire. Et de retrouver tout le monde, toute cette jeunesse, la relève est assurée. Je me dis,"tu peux partir maintenant, ça y est". » Cette année encore, la grande parade des nations celtes a été un véritable temps fort du Festival Interceltique, qui dure encore jusqu'à dimanche. |